La Grande Bretagne, les Etats Unis et la Norvège ont dépêché un grand nombre de leurs ingénieurs dans la course à la conception et à la construction d’éoliennes offshore de 10MW. Un challenge de taille puisqu’il s’agit de réaliser des éoliennes offshore deux fois plus grandes et deux fois plus puissantes que la génération précédente (Multibrid 5 MW).
Le projet proposé par la Grande-Bretagne, à travers la firme Arup, s’inspire à la fois de la technologie des plate-formes pétrolières flottantes et des aiguilles d’une feuille de sycomore.
Mais la concurrence s’organise. Au début de cette année, la compagnie Clipper Wind, en collaboration étroite avec le département américain des énergies renouvelables a annoncé son intention de construire "Britannia", une turbine éolienne offshore de 10 MW, dans le nord de l’Angleterre.
Pendant ce temps, l’entreprise norvégienne Sway envisage d’élaborer un prototype d’éolienne flottante de 10 MW, dont le coût avoisinerait les 50 millions d’euros.
Un autre projet de recherche parrainé par l’Union Européenne étudie également la conception de turbines de 8 à 10 MW.
Affaire à suivre…
© 2009 Don Diego, (44400 Rezé) pour DDIS